S’embarquer dans un avion n’est pas toujours une chose habituelle et parfois étrange au point que cela peut susciter de l’inquiétude. Environ un passager sur trois n’est pas rassuré lorsqu’il s’embarque dans un avion, la peur d’un accident. Cela s’appelle l’aerodromophobie.
Seulement cette peur est loin d’être rationnelle, étant souvent causée par l’ignorance ou des idées fausses. On a peur de ce qu’on de connais pas ou qu’on ne comprend pas. Un avion de 400 tonnes qui reste dans les airs pendant des heures peut paraître insensé. A cette ignorance s’ajoute le pouvoir de l’imagination, celle que l’avion puisse exploser ou s’écraser.
Ce moyen de transport reste pourtant le plus sûr pour voyager, par rapport aux kilomètres parcourus.
Si tous les moteurs d’un gros porteur s’arrêtaient, l’avion pourrait planer environ 25 minutes en descendant lentement sur 200 kilomètres et non pas tomber d’un coup (cela rejoint étroitement le principe de la lune qui tombe sur la terre mais qui ne s’y écrasera jamais).
Chaque année près de deux milliards et demi de personnes utilisent l’avion et sur environ 30 millions de mouvements annuels, on ne dénombre que quelques dizaines d’accidents pas toujours dramatiques. Statistiquement, il faudrait voler 40 000 ans pour connaître un accident mortel.
En outre, au cours des 20-30 dernières années, la sécurité aérienne s’est considérablement améliorée. En 25 ans, le nombre de passagers a plus que doublé et le nombre de décès a été divisé par 4.